Ma généalogie

Mon histoire ....

DAVID-NILLET Aimé


DAVID-NILLET est né le 3 mai 1881 à Belley (Ain). Il est le fils ainé de Jean Pierre, employé et voyageur de commerce, et de SUBIT Constance tailleuse, demeurant à Lyon. Petit fils de Jean Marie, né en 1825 à Ruffieu (Ain) boulanger cafetier et arrière petit fils de Pierre Louis Aimé né à Mijoux (Ain) en 1790 sous lieutenant douanier.
Il est appelé avec la classe de 1901 de Lyon. Il est incorporé au 17ème escadron du Train.
Deuxième classe en 1902, puis brigadier en 1903, maréchal des Logis en 1904, il s'engage en 1905 comme volontaire dans le même corps pour 3 ans. Il ressigne en 1910 au 3ème escadron du Train, et encore en 1912 en tant que maréchal des Logis chef.
Il est nommé adjudant en 1914 et adjudant chef en 1916. Il obtient le grade de sous-lieutenant au 13ème escadron du Train.
Il est détaché au 41ème R.A.C. en 1917, puis au 215ème R.A.C. en 1917. Promu Lieutenant en 1919 au 13ème escadron du Train.
Il est désigné pour la relève au Maroc en mars 1920. il embarque à Bordeaux le 17 mais 1920 et débarqué à Casablanca le 21 mai 1920. Il est promu sous-Lieutenant en décembre 1920, puis adjoint du Colonel à l'état-major dans la Compagnie du Train au Maroc en 1921.
Il est Hors classe en janvier 1921. Il signe un nouvel engagement en février 1922, au bataillon du Maréchal de France, et encore en mars 1923.
En résumé : campagnes en Algérie 1902-1911, au Maroc 1911-1912, en France 1914-1919, Maroc 1920-1922.
Grace à son courage, son sang froid, il a fait preuve de nombreux ravitaillements et reconnaissances. Il s'est distingué pendant les combats de Flandres en juillet 1917 et à Soissons en 1918. Toutes les nuits, malgré des tirs d'harcèlement continuels, la fatigue et les dangers, aidé par son personnel tenu en haleine, il a continué à ravitailler les troupes.

De par ces faits, il reçoit :

- le droit de porter la fourragère Croix de Guerre ;
- la médaille commémorative du Maroc ;
- la médaille militaire en 1915 ;
- la croix de guerre, étoile de bronze ;
- la médaille commémorative de la Grande Guerre ;
- la médaille coloniale appelée "Maroc" ;

Il est promu Chevalier de la Légion d'Honneur en juillet 1924.

Quant à sa vie privée, il se marie à Blye en janvier 1911 avec AUDRAIN Eugénie, épouse qui décède en 1913. Il se remarie à Lyon en mai 1922 avec SANDRE Marguerite Mélanie, de cette union naitra une fille DAVID-NILLET Louise Jeanne dite Lilette.