L'histoire

Des Villages & de leurs Patrimoines

Histoire de Longecombe

Le village

Le château de Longecombe n'apparait pas sur la carte de CASSINI du 18ème siècle.

La seigneurie et la famille

L'histoire complète de la seigneurie et de la famille de LONGECOMBE se retrouve dans mon livre : seigneurs et seigneuries du plateau d'Hauteville

Le village de Longecombe était propriété de l’Abbaye de Saint Sulpice au 11ème siècle.
Au 12ème siècle deux familles se partageaient le village, les de LA BALME et les de GRAMMONT.
En 1140, Guillaume de GRAMONT donna tout ce qu’il possédait sur les terres de Longecombe aux religieux de Saint Sulpice.
Humbert de NUCEY reconnut, en 1247, tenir son fief de Longecombe de cette même l’abbaye, où ils avaient leur tombeau familial.
La seigneurie comprenait huit hameaux : Les Grand et Petit Dergis, le Dergis Michaud, les Tellières, Cérage, Chappes et Charabotte.

Le 17 septembre 1297, Pierre de LONGECOMBE renouvela la reconnaissance de ce simple fief.
Le 17 septembre 1321, Amé V confère à Pierre de LONGECOMBE l’entière juridiction sur ses terres.
Entre mars 1324 et mars 1325, Pierre de LONGECOMBE, chevalier et commissaire du comte de Savoie, fut logé, avec sa famille au château de Cornillon à Saint Rambert, et encore de entre février 1330 et février 1331.
En 1353, le comte de SAVOIE se bâtait en pays de Gex. Il lui fallait des engins, des tours de bois, des galeries appelées chats, pour l’offensive des châteaux. Les bois furent pris dans les montagnes de Longecombe. Amédée VIII concéda toutes justices, haute, moyenne et basse à Jean de LONGECOMBE.
Vers 1350 la famille de LONGECOMBE se sépara en deux branches distinctes et à l’avenir bien différent.
L’aînée resta seigneur du lieu, habita Longecombe puis Virieu le Grand ; l’autre sera seigneur marquis de Thoy et Peyzieu. Les unions sont souvent réalisées avec des familles étrangères au Bugey  et aucune avec une famille du plateau.
L’une comme l’autre servit les comtes puis ducs de SAVOIE, puis le roi de France et le marquis de THOY le roi d’Espagne.

Lors du dénombrement des nobles du Bugey du 27 août 1461, Jean déclara tenir son château, granges, places, appartenances, toutes justices depuis Virieu-le-Grand jusqu’à Longecombe, par à l’abbaye Saint Sulpice et à la Roche Sous Balme et Charabotte, du comte de SAVOIE. Des bornes avec une croix ou une crosse, emblèmes de l’abbaye de Saint Sulpice, marquaient les limites des juridictions seigneuriales.

Jean, deuxième du nom, fut nommé en 1474, écuyer de Yolande Duchesse de SAVOIE.
Le 29 mai 1475, commission lui fut donnée d’assembler les troupes du Bugey, de se rendre à Rossillon, et d’empêcher les troupes ennemies de passer.
Lors de la signature du traité d’aliénation le 27 octobre 1452 Jean de LONGECOMBE figurait parmi les otages.
Le 22 mai 1488, il obtint le grade de capitaine gouverneur de Virieu le Grand, mais resta seigneur de Longecombe.

Pierre de LONGECOMBE, quatrième du nom, fut écuyer de François de SAVOIE, le 24 septembre 1480, puis le 06 avril 1510 écuyer ordinaire de l’écurie du Duc de Savoie. Il devient  son conseiller et chambellan, puis termina sa carrière comme Ambassadeur auprès des Suisses.
En 1528, il légua un verger au couvent des Cordeliers de Belley, à charge de célébrer 400 messes pour lui et les siens.

La famille de LONGECOMBE de THOY, habitant dans la maison forte de Peyzieu, dans son château de Thoy ou sa maison de Belley, était très amie avec Saint François de SALES, le très Saint évêque. Il était le directeur de conscience de la famille de PEYZIEU. Trois filles prirent le voile à l’abbaye des bénédictines de Rumilly. Marie de PEYZIEU sauva la ville de sa mise à feu et à sang par le roi de France en 1630.

A chaque génération, des enfants sont religieux et militaires. De 1690 à 1704 un régiment de l’armée porte leur nom : le Régiment d’Infanterie Etranger de THOY.Le régiment fut licencié le 09 octobre 1706.

M. de LONGECOMBE devait payer 30 Livres, plus 15 sols pour son valet et ses deux servantes. Etre dans l’armée coûtait cher, les deux branches familiales étaient ruinées. Pour subvenir aux énormes frais, Anthoyne de LONGECOMBE, écuyer, céda son fief le 26 août 1670 à Jean Louis TROCU, seigneur de la Croze. Françoise de VAURION, veuve, malade et handicapée de son bras droit, vivait chez sa fille Jeanne épouse de Benoît d’ARLOZ, seigneur de la Servette. Elle signa le 09 août 1659 un contrat d’entretien avec son gendre qui devra la nourrir et la loger au château. Son fils Anthoyne de LONGECOMBE paya pour cela une pension de 300 Livres annuelles.

Le 23 septembre 1713 Anthoine Balthazard de LONGECOMBE de THOY créa une rente pour Anthide de MIGIEU, en remboursement de 1 000 Livres prêtées pour son voyage en Espagne, le capitaine Général ayant reçu l’ordre de rejoindre les troupes de « sa majesté très catholique ». Il avait déjà emprunté 1 000 Livres au sieur de LAMARE pour le même déplacement et le montant total des emprunts se montait donc à 6 000 Livres.

Joseph Honoré avait lui aussi, beaucoup de mal à pourvoir à ses subsistances. En août, septembre et octobre 1720, il emprunta de l’argent à M. Guillaume ROBELIN, seigneur de Rochefort. Le 08 mai 1726 ce dernier lui réclama, une dernière fois avant procès, la somme de 7 979 Livres. Joseph ne pouvant lui rendre directement, lui céda, jusqu’à remboursement de la somme, les revenus du bail en cours des moulins, battoirs, prés et jardins situés à Charabotte et dépendant de la seigneurie de Longecombe.

La marquise de THOY paya en 1739 la somme de 124 Livres de capitation, tandis que le seigneur de Longecombe, ne fut soumis qu’à 14 Livres.

François de LONGECOMBE, chanoine archiprêtre à la cathédrale de Belley, reçut de sa tante Jeanne Marguerite, tout ce qu’elle pouvait hériter de ses père et mère, par acte du 30 janvier 1741. François, nomma son frère Joseph « son procureur général spécial et irrévocable » pour ses terres de Longecombe. Celui ci donna procuration à son épouse le 07 avril 1745 « car va partir au service de sa Majesté ». Il reçut également par donation la totalité des biens de sa tante Anne de LONGECOMBE.

Joseph de LONGECOMBE (neveu et héritier de son oncle Antoine) venait passer l’hiver à Belley. Détenu dans son lit pour cause de maladie, il nomma un procureur les 03 octobre 1768, testa les 08 juin 1770 et 17 novembre 1770 et dressa un inventaire de tous ses biens, tant de sa maison de Belley que ceux contenus dans son château de Thoy, le 04 décembre 1770. A aucun moment il n’est fait mention du château, d’une maison forte ou tout autre bien à Longecombe.Ce précieux document nous renseigne sur l’état de la fortune de la famille. Il ne restait pas grand-chose, l’épée d’argent donnée à son oncle par le roi d’Espagne était en gage à Paris. Le mobilier n’était pas en très bon état, peu de superflu.

Joseph, par acte notarié du 04 décembre 1765, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint Louis, ancien lieutenant colonel d’infanterie, prouva son titre de seigneur de Longecombe, par une reprise de fief au dénombrement de la dite terre par Jean de Longecombe au profit du comte de SAVOIE datée du 27 août 1461. Cet acte stipule l’inféodation de la seigneurie à Pierre de LONGECOMBE par Anne de SAVOIE le 17 septembre 1321.

Son fils, Joseph Marie de LONGECOMBE, marquis de Thoy, né le 17 décembre 1765, décède le 14 septembre 1844 à Lyon. Il fut officier au régiment de Bourbon Dragons. N’ayant eut malheureusement que deux filles, il fut donc le dernier marquis de Thoy seigneur de Longecombe.

L'église

L'église, n'était pas là où elle se trouve aujourd'hui.

La première se trouvait au lieu dit la Maladière selon un acte de 1462.
En 1665 un acte confirme qu'une chapelle sous le vocable de Saint Georges est la propriété des seigneurs de LONGECOMBE.

En 1707 une visite paroissiale se fait dans la nouvelle église. Le bénitier est daté de 1704, faut-il y voir l'installation de l'édifice au centre du village à cette date ?

L'église possède la particularité d'avoir une fenêtre romane au fond du choeur. Est-ce un ré-emploi des pierres de l'ancienne église ou bien une réalisation à la construction ?
Les spécialistes sont divisés sur cette question et ne sont pas d'accord.

Voici quelques écrits trouvés dans les registres paroissiaux où il est question de l'église
Je vous les laisse découvrir.

Le 21 juin 1750 est une grand jour pour Longecombe et pour Jean François DEMOTZ, le prêtre du lieu.
Jean Baptiste BRIGUET, pauvre mendiant , revient de Rome et rapporte un trésor !

Voici le texte issu des registres de la paroisse de Longecombe des archives départementales de l'Ain.
https://www.archives.ain.fr/ark:/22231/vtae6d4d0d72ed215f8/daogrp/0/44

Le 21 juin de l'an dimanche 1750, Jean Antoine, évêque de Belley

Jean François Démoz Prêtre curé de Longecombe soussigné
ait enregistré sur le présent registre sans rien avoir ajouté
ni diminué l’acte authentique ci-devant des reliques des saints
Gras et Maximin martyrs qui nous ont  été apportées par
Jean Baptiste Briguet pauvre mendiant que la paroisse
de Longecombe avait envoyé à Rome cette année sainte mil
sept cent cinquante pour y gagner les indulgences du
jubilé lesquelles Reliques ayant été visées et extraites
du reliquaire de Rome pour monseigneur Jean Antoine
de Tricaud évêque de Belley, elles ont été ensuite mises dans un
bras de bois qui renfermait déjà des reliques
de saint Pierre apôtre Patron de cette église de saint Paul aussi
apôtre, de Sainte Elizabeth et de plusieurs martyrs comme
il en compte par l’authentique que mon dit seigneur
évêque de Belley a fait qui est inséré avec les saintes
Reliques susdites dans les susdits reliquaires qui ont toutes
été exposées à la vénération du public les jours des saints
Pierre apôtre vingt neuf juin mil sept cent cinquante

Démoz curé

Le 12 mai 1763, Le prêtre DEMOTZ est souffrant, il est remplacé par le Monsieur LIVET pour baptiser Josephte la petite cloche de la paroisse.
Texte aussi issu des registres paroissiaux de Longecombe des Archives départementales de l'Ain
https://www.archives.ain.fr/ark:/22231/vta154609c5a908cf27/daogrp/0/6

Le 22 avril 1750, le curé bénit avec les missionnaires venus de Genève, la chapelle et l'autel saint Antoine et ses reliques ainsi que l'agrandissement du cimetière...
Histoire toujours tirés des registres paroissiaux de Longecombe sur le sites des Archives de l'Ain. https://www.archives.ain.fr/ark:/22231/vtae6d4d0d72ed215f8/daogrp/0/42

L’an mille sept cent cinquante le vingt-deux
du mois d’avril messieurs les missionnaires
de Genève soussignés étant à faire une mission à
Hauteville ont eu la bonté de transporter à Longecom
be ou était le bon plaisir de de monseigneur jean
Antoine de TINCEAU évêque de Belley comme il en « ?)
par la mission de sa grandeur en date du vingt-un mars présente
année monsieur le supérieur de la mission a fait la bénédiction
de la chapelle et de l’autel de la très sainte vierge comme aussi
la bénédiction de la chapelle et de l’autel de saint Antoine abbé
qui sont érigés dans l’église de saint Pierre de Longecombe
enfin la bénédiction d’une partie du cimetière qui a été
agrandi au levant et dernier le cœur de la sus dite église
et encore la bénédiction d’un buste doré avec la statue de
saint Antoine au-dessus qui contient une boite d’ivoire
dans laquelle ont été enfermé par monseigneur l’évêque
de Belley les précieuses reliques du grand saint Antoine
abbé dont l’acte authentique de monseigneur l’évêque de
Belley en date du dix-huit avril présente année et celui de
monsieur Etienne Galland abbé général de l’ordre de
saint Antoine et datée du dix-neuf décembre mil sept cent
quarante-neuf à  l’abbaye du Grand saint Antoine en
Dauphiné viennois sur la même feuille de parchemin
timbré dument signé et scellé par monseigneur de Belley
et monsieur l’abbé de saint Antoine et contresigné par
leurs secrétaires Ravier et ? la susdite feuille de parche
min attachée aux reliquaire d’ivoire et ficelé avec une
menue ficelle autour du reliquaire a été inséré dans
le buste qui contient le tout on trouveras un double de la
requête qu’ont eu l’honneur de présenter à monseigneur
l’évêque de Belley le cure le seigneur et les syndics et
paroissiens de Longecombe pour l’érection de la chapelle
et confrérie de saint Antoine à Belley dans les archives
de l’évêché un second double dans les archives de
l’abbaye de saint Antoine diocèse de Vienne et un troisième
double dans les archives de Saint Pierre de Longecombe
avec le décret sur la susdite requête de monseigneur l’évêque
de Belley en date du sept janvier de la présente année
ses sus dites bénédictions ont été faites en présences
des soussignés  ( ?) JP Carrier curé d’Hauteville
( ?) Beuve  Jacquet Thomasson Demoz curé

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Les cloches

L'église de Longecombe possède deux cloches, une petite Josephte et une grande Marie Joséphine Olympe. Elles sont de dates différentes.

La particularité, c'est que celles ci se sonnent encore avec une corde descendant du mécanisme jusque dans l'église, à droite en rentrant. On peut monter aux cloches par l'escalier en pierres de taille à gauche en rentrant, menant à la tribune. Puis de là une petite porte s'ouvre sur le clocher et un escalier de meunier...

Dans les registres de la paroisse se trouve le baptême de Josephte :

Josephte petite cloche du clocher de l’église de Longecombe ayant été refondue a été bénie par dom Joseph de SEYSSEL de BEAURETOUR religieux de l’abbaye de Cercamp de résidence actuelle à saint Sulpice ordre de Cîteaux, et desservant en la dite paroisse par l’admission qui lui a été envoyée par Monsieur LIVET curé de Belley et vicaire général du diocèse en date du 9 mai de l’an 1763 en conséquence de la maladie du sieur DEMOZ curé soussigné.
La bénédiction de la susdite cloche s’est faite le 12 mai jour de l’ascension de notre seigneur de la quelle cloche est parrain messire Joseph de LONGECOMBRE marquis de THOY et autres terres, chevalierde l’ordre militaire de saint Louis, lieutenant colonel et marraine madame Jeanne Suzanne de BASSET de MONTCHAT son épouse, et comme ils n’ont pu se transporter sur les lieux dans le temps de la cérémonie ils ont commis à leur place Monsieur Jean Baptiste de MAUGY de MONTARFIER et madame Marianne DROQUE de CHATEAUFORT son épouse maitre de la verrerie de Charabotte hameau de Longecombe en présence de la paroisse assemblée et notamment de ceux qui se sont trouvés à la cérémonie et qui ont signé, non les autres pour être illettrés de ce enquis et requis. Joseph de SEYSSEL de BEAURETOUR desservant..

Marie Joséphine Olympe a été fondue en 1888 par BURDIN Ainé fondeur à Lyon. Le parrain est Joseph FIGUET et la marraine son épouse BOZONNET Marie Olympe Philomène.
Elle a été offerte par la fabrique.
Seul l'évêché possède le baptême de celle ci.

J'ai photographié l'église, intérieur et extérieur, et une vue de l'emplacement du château depuis le clocher.
Je vous en fait profiter.

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CROIX DE MISSION

Le prêtre DEMOTZ est une mine de renseignements pour les historiens du plateau. Il notait beaucoup de choses dans les registres paroissiaux de sa paroisse.

Cette fois ce sont les 27 Croix ou retables réparties sur le territoire s'étendant de Longecombe aux Teillères, des Dergis à Cérage dans le temps du jubilé pour servir aux stations en 1751 !
Notre bon curé a bien voulu noter les emplacements, à qui elles sont dédiées, et en quels matériaux elle sont construites...

Voici les photos prisent, là encore, dans les registres paroissiaux des Archives de l'Ain.
https://www.archives.ain.fr/ark:/22231/vta2ad1ef5cdc0530de/daogrp/0/23

  1. Longecombe
  • 1- Croix de celle de Pierre au devant de l’église de Longecombe sous le vocable de saint Pierre Patron de l’église.
  • 2- Croix celle de bois chêne sur la Rochette en allant à la fontaine de Longecombe sous le vocable de saint Antoine patron d’une des deux chapelles de l’église.
  • 3- Croix celle de bois chêne après des jardins du village de Longecombe sous le vocable de saint Paul.
  • 4- Croix celle en bois chêne qui est sous le gros tilleul milieu du village de Longecombe servant pour les stations qu’ont fait ordinairement aux processions sous les vocables de la très sainte Vierge dont il y a une chapelle dans l’église.
  • 5- Croix celle de bois chêne qui est entre les deux chemins l’un tendant à Cérages l’autre à Pouilleux sous le vocable de sainte Reine.
  • 6- Croix celle qui est au crêt Billion entre le chemin tendant au Dergis Sainte Anne, et celui qui tend vers l’Abbaye saint Sulpice sous le vocable de saint Maximin dont on a les reliques dans l’église. Elle est de bois chêne.
  • 7- Croix celle qui est près le Roc Coppié au dessus de Chaley sous le vocable de saint Gras dont on a les reliques dans l’église elle est de bois chêne.
  • 8- Croix celle qui est vers les champs de Lima sous le vocable de sainte Elizabeth dont on a des reliques dans l’église. Elle est de bois chêne.
  1. Charabotte
  • 9- Croix celle de pierres qui est auprès du moulin de Charabotte sous le vocable de saint Georges et saint Christophe, patrons de la chapelle du château de Longecombe dont les services sont annexés au
    maitre autel de l’église de Longecombe.
  • 10- Croix celle qui est au pied de la Craz proche Charabotte, de bois frêne sous les vocables de sainte Catherine, de Sainte Ursule et les onze milles vierges et martyrs aussi patronne de la
    susdite chapelle du château de Longecombe.
  1. Chappe
  • 11- Croix celle qui est dans le village de Chappe au devant du four sous le vocable de saint Laurent patron de l’église d’Hostiaz annexe de Longecombe elle est en bois
    chêne.
  1. Pouvillieu
  • 12- Croix celle qui est auprès du village de Pouvillieu en bois de chêne, sous le vocable de saint Roch.
  1. Cérages
  • 13- Croix celle qui est auprès du four de Cérages bois chêne sous le vocable de saint Barthélémy apôtre.
  • 14- Croix celle qui est auprès des maitres frères Thomasson du susdit village de Cérages sous le vocable de saint Jean apôtre et évangéliste, elle est de bois chêne.
  1. L’Avens
  • 15- Croix, celle qui est au petit Terment, bois chêne proche du village de l’Avens sous le vocable de saint Mathieu apôtre et évangéliste.
  • 16- croix celle qui est dans le village de l’Avens bois chêne sous le vocable de saint Sulpice évêque.
  1. Tellières
  • 17- Croix celle qui est dans le village de Tellières bois sapin sous le vocable de saint Sébastien.
  • 18- croix celle qui est sur le chemin au bas de la forêt de Rouge au dessus des Tellières sous le vocable de saint Martin, elle est en bois sapin.
  1. Dergis Michaud
  • 19- Croix celle qui est à la joux bois sapin sur le chemin rendant de Dergis Michaud en Tellières sous le vocable de saint Marc évangéliste.
  • 20- Croix celle qui est dans le village du Dergis Michaud vis-à-vis le chemin tendant de Nezieu en Tellières sous le vocable de sainte Magdeleine, elle est en bois sapin.
  • 21- Croix celle qui est auprès du four du Dergis Michaud en boiis chêne sous le vocable de saint Augustin qui est docteur de l’église.
  1. Dergis saint Anne
  • 22- Croix celle qui est au devant de la chapelle de saint Anne bois chêne sous le vocable de sainte Anne.
  • 23- Croix celle qui est dans le village du Dergis sainte Anne auprès de chez les BOZONNET, bois chêne, sous le vocable de sainte Barbe une des patronnes de la chapelle du lieu.
  • 24- Croix celle qui est au dessus du Dergis sainte Anne sur le chemin tendant à Cormaranche, bois chêne sous le vocable de Saints Jacques Majeur et Mineur apôtres.
  1. Grand Dergis
  • 25- croix celle qui est vers les Vibesses sur le chemin tendant du Dergis sainte Anne au Grand Dergis bois chêne sous le vocable des saints Simon et Judes apôtres.
  • 26- Croix celle qui est au devant du four du Grand Dergis bois sapin sous le vocable de saint Luc évangéliste.
  • 27- Croix celle qui est dans le village  du Grand Dergis sur le grand chemin tendant à Hauteville sous le vocable de Saint Mathieu apôtre, elle est en bois chêne. 

Croix et toutes les croix spirituelles qu’il plait A la divine providence d’ériger dans les âmes des fidèles de cette paroisse pour les assurer de ses miséricordes de matière invisible, mais incompréhensiblement précieuse, sous le vocable de tous les saints. Ainsi soit-il.

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L'école

Cette maison a été reconstruite en 1835 pour servie de Mairie et d'école.

en cours de recherches avant rédaction

La maison de la Dîme

Nous savons que le seigneur de Longecombe avait sa propre mesure à grains, comme Lompnes et Corcelles.
Une maison , sise à coté de l'église porte ce nom. Elle est située à coté de l'église, près du presbytère et de ce qui deviendra mairie-école.
C'est un corps de ferme à quatre pans comportant maison, écurie, grange...
Mais était-ce vraiment une grange pour la dîme. Il faudrait remonter l'histoire de la maison....

Les hameaux

Le Dergis saint Anne

Notre brave curé nous renseigne dans les registres paroissiaux qu'une chapelle y a été consacrée le 22 juillet 1742.
https://www.archives.ain.fr/ark:/22231/vta54f81b8717e32361/daogrp/0/18

Le vingt trois juillet mil  sept cent quarante deux
je soussigné Bachelier en Théologie curé de st
Laurent chanoine honoraire de l'église cathédrale
de saint Jean Baptiste de Belley archiprêtre comis
par monseigneur l'évêque de Belley pour
la visite et bénédiction de la chapelle sous le
vocable de Ste Anne et de Ste Barbe fondée par
Simond Borron située au Petit Dergis paroisse
de Longecombe comme à celle du tableau linges
et ornements divin fait la dite visite et benédic-
tion ayant trouvé la dite chapelle n bon état
le tableau représentant sainte Anne et sainte Barbe
tout neuf les gradins de même un christ deux
chandeliers le canon une aube toile de "?"
et neuve de même qu'un  ? trois nappes dont
l'une est neuve deux chasubles l'une de satin en
soie pour toutes les couleurs l'autre en noire de
camelot un calice neuf d'argent avec sa patine
dorées en dedans deux corpotaux ? et huit pursi-
ficatoire tout neuf un devant l'autel en ligatu-
re une peirre sacrée la dite bénédiction et
visite faite le dit jour et an en
présence de maitre jean François DEMOZ
curé de Longecombe et recteur de la dite chapelle
et monsieur André DEMOZ religieux de l'abbaye
de saint Sulpice et de Jean pierre LECLERC
de la dite paroisse qui ont tous signés DEMOZ
curé et ??
DEMOTZ religieux de Saint Sulpice
BILLIET   ? curé de Belley

Cette chapelle n'existe plus, seuls deux prés portent le nom de sur et sous la chapelle.

Le grand Dergis

Le Dergis Michaud

Cérages

Pouvillieu

Chappe

Les patronymes

Un patronyme répandu sur le plateau, et plus particulièrement sur Longecombe, à fait l'objet d'une étude complète en 2024.

La généalogie des LYAUDET tant de Longecombe, que Thézillieu, Cormaranche-en-Bugey a été présentée lors de la journée du patrimoine en collaboration avec le Dreffia.
Certains porteurs du nom et/ou descendants sont venus regarder l'arbre et se chercher.

En fin d'année, l'arbre comprend 2975 individus dont 1383 LYAUDET et 583 autres patronymes dont, par ordres de représentants : BORRON, EMIN, CYVOT, BRUNET, TARDY, CARTET, RENDU, ANCIAN, JACQUET, COMBET....
Il faut préciser que ces données sont issues des mariages LYAUDET et que toutes les familles du lieu sont représentées comme les FAVRE, MIGUET, BILLION, MEGE, DRIVOT, ... DUROUGE...
Le point d'entrée de cette famille est bien Longecombe et les Dergis. Ils ont essaimé sur Thézillieu puis Cormaranche. Ils sont aussi descendus sur Tenay et saint Rambert. Puis au 19ème sur Lyon où le travail se trouve facilement.
Nous retrouvons une naissance à Santiago du Chili vers 1941, un enlèvement en 1895 à Port Wallut au Vietman, deux naissances Buenos Aires en 1923 et 1925, un décès en 1945 à Duhmen i Westfalen en Allemagne et un décès en Algérie en 1871.

Le logiciel de généalogie permet de réaliser des statistiques comme l'âge entre époux et l'âge au mariage, le nombre de naissances, décès, répartition par pays, répartition par sexe, etc.

Afin de faire le lien entre les familles au début 17ème je recherche les actes notariés pour palier le manque d'actes paroissiaux.